### Thèse Scientifique : L’Impact de la Neurotechnologie sur la Réhabilitation Post-AVC #### Introduction Les

### Thèse Scientifique : L’Impact de la Neurotechnologie sur la Réhabilitation Post-AVC

#### Introduction

Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) représentent une cause majeure de morbidité et de mortalité à travers le monde. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, environ 15 millions de personnes sont touchées par un AVC chaque année, avec des conséquences ranging de la paralysie à des déficits cognitifs significatifs (OMS, 2021). La réhabilitation post-AVC est un domaine en constante évolution, avec l’émergence de nouvelles technologies neuroscientifiques qui offrent des perspectives prometteuses. Cette thèse explore l’hypothèse que l’utilisation de neurotechnologies avancées, telles que les interfaces cerveau-ordinateur (ICO) et la stimulation cérébrale non invasive, peut améliorer de manière significative la réhabilitation post-AVC.

#### Hypothèse Novatrice

Nous postulons que l’intégration de technologies neuroscientifiques avancées dans les programmes de réhabilitation post-AVC peut accélérer la récupération fonctionnelle et cognitive des patients. Cette hypothèse est soutenue par des données récentes montrant que les ICO peuvent décoder des signaux cérébraux en temps réel et les utiliser pour contrôler des dispositifs externes, tandis que la stimulation cérébrale non invasive peut moduler l’activité neuronale pour favoriser la plasticité cérébrale (Nicolelis & Lebedev, 2009; Fregni & Pascual-Leone, 2007).

#### Méthodologie

1. **Recrutement des Patients** : Sélectionner un groupe de patients ayant subi un AVC récent (moins de 6 mois) avec des déficits moteurs et cognitifs modérés à sévères.
2. **Interfaces Cerveau-Ordinateur (ICO)** : Utiliser des systèmes ICO pour enregistrer l’activité cérébrale des patients lors de tâches de réhabilitation. Les signaux cérébraux seront décodés pour contrôler des dispositifs d’assistance robotique.
3. **Stimulation Cérébrale Non Invasive** : Appliquer la stimulation transcrânienne à courant direct (tDCS) pendant les sessions de réhabilitation pour augmenter la plasticité cérébrale.
4. **Protocoles de Réhabilitation** : Les patients suivront un programme de réhabilitation intensif de 12 semaines, combinant thérapie physique, exercices cognitifs et sessions ICO/tDCS.
5. **Évaluation** : Utiliser des échelles standardisées (ex. : Fugl-Meyer pour la fonction motrice, MoCA pour les fonctions cognitives) pour évaluer les progrès des patients avant et après l’intervention.

#### Expérience de Pensée

Imaginons une situation où un patient ayant subi un AVC sévère est incapable de bouger le bras droit. En utilisant une ICO, le patient pourrait apprendre à contrôler un bras robotique en pensant simplement à lever son propre bras. Simultanément, la tDCS pourrait être appliquée pour stimuler les régions cérébrales impliquées dans le contrôle moteur, augmentant ainsi la plasticité cérébrale et favorisant la récupération fonctionnelle. Cette approche pourrait être étendue à d’autres domaines cognitifs, comme la parole ou la mémoire, en utilisant des technologies similaires pour décoder et stimuler les régions cérébrales spécifiques.

#### Conclusion

L’intégration de neurotechnologies avancées dans la réhabilitation post-AVC présente des avantages considérables, mais soulève également des questions éthiques cruciales.

1. **Autonomie** : Les patients doivent être pleinement informés des avantages et des risques associés à l’utilisation de ces technologies et donner leur consentement éclairé. Le respect de l’autonomie des patients est essentiel pour assurer leur adhésion au traitement (Beauchamp & Childress, 2013).
2. **Justice** : Il est important de garantir que ces technologies soient accessibles à tous les patients, indépendamment de leur statut socio-économique. Des politiques de santé équitables doivent être mises en place pour éviter les disparités d’accès.
3. **Bienfaisance** : Les bénéfices potentiels de ces technologies doivent être soigneusement évalués par rapport aux risques. Les essais cliniques doivent être rigoureux et les données doivent être analysées de manière transparente pour assurer la sécurité et l’efficacité des interventions (Emanuel et al., 2000).

En conclusion, bien que l’utilisation de neurotechnologies avancées dans la réhabilitation post-AVC soit prometteuse, une approche éthique et responsable est impérative pour maximiser les bénéfices tout en minimisant les risques.

#### Références

– Beauchamp, T. L., & Childress, J. F. (2013). Principles of Biomedical Ethics. Oxford University Press.
– Emanuel, E. J., Wendler, D., & Grady, C. (2000). What makes clinical research ethical? The Emanuel-Wendler criteria. JAMA, 283(20), 2701-2710.
– Fregni, F., & Pascual-Leone, A. (2007). Transcranial direct current stimulation: a new tool for neurorehabilitation. Brain Research Reviews, 55(2), 264-273.
– Nicolelis, M. A. L., & Lebedev, M. A. (2009). Principles of neural ensemble physiology underlying the operation of brain–machine interfaces. Nature Reviews Neuroscience, 10(7), 534-545.
– Organisation Mondiale de la Santé. (2021). Les accidents vasculaires cérébraux. Récupéré de [https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/stroke](https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/stroke)

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